Conférences de Juana Escabias - 17, 18 et 20 octobre 2022

Juana Escabias, professeure de l’Université Complutense de Madrid (département des Sciences de la communication), dramaturge, auteure, metteuse en scène, et journaliste, actuellement en résidence recherche d'un trimestre au sein de l'équipe interviendra du 17 au 20 octobre 2022 à l'Université de Strasbourg

 

Rencontres-conférences en langue espagnole


Organisées dans le cadre des activités de l'axe II de l'équipe UR4376-CHER


Par Isabelle Reck et Belén Tortosa

  • Conférence1
    Las olvidadas: Mujer y literatura dramática del Siglo de Oro.
    Date et horaire : 17 octobre >14h
    Salle:  Salle 412 Le portique
  • Conférence2
    Trabajar con la memoria
    Date et horaire: 18 octobre > 8h
    Salle : 107H ILB  institut Le Bel
  • Conférence3
    Testimonio de una creadora. El teatro de Juana Escabias
    Date et horaire : 20 octobre > 14h
    Salle : 213 édifice Saint Georges
  • Conférence4
    ” Las presas del franquismo”. Encuentro con Juana Escabias en torno a su obra dramática : Cautivas.
    Date et horaire > jeudi 20 octobre 2022, 18h
    Lieu > l’Institut de langue ELE USAL- Strasbourg
    8, rue des Francs-Bourgeois (3e étage
    )
    Les places étant limitée à ELE-USAL-Strasbourg, pour cette conférence4, veuillez vous inscrire à l’adresse courriel suivante : info[at]strasbourg-eleusal.com

Ces rencontres seront aussi l'occasion de présenter  l'ouvrage publié avec le soutien de l'UR4376 CHER: Juana Escabias una dramaturga en la trinchera del teatro español del siglo XXI, sous la direction d'Isabelle Reck, Madrid, ediciones Antìgona, 2022.

Juan Escabias, professeure á l'Université de la Complutense (Madrid), au département des Sciences de la communication est docteure en philologie et chercheuse en littérature et genre au Siècle d’or. Elle est notamment engagée dans un travail de récupération de la mémoire de ces auteures et intellectuelles femmes qui, au cours des siècles, sont restées dans l’ombre, et, dans le présent, sont tombées dans l’oubli. Ses articles et ouvrages sur la dramaturge andalouse, née esclave, Ana María Caro Mallén de Torres (1601-1646) en sont un bon exemple. 

Juana Escabias est également auteure de 41 pièces de théâtre (certaines publiées dans des maison d’édition prestigieuses comme Cátedra et Castalia), de deux romans et de plusieurs recueils de nouvelles. Plusieurs de ses pièces ont été traduites en anglais, allemand, italien et français et   représentées dans plusieurs pays. Elles l’ont été dans des théâtres comme Centro Dramático Nacional, Teatro Español, Compañía Nacional de Teatro Clásico, Clifton Performance Theater, Teatro Affratellamento.

 Elle est membre de la Academia de las Artes Escénicas et de l’Instituto del Teatro.

 Elle  est metteuse en scène, fondatrice de la compagnie Teatro Sonámbulo (2003), gestionnaire de projets culturels, journaliste avec une expérience de reportrice internationale : « J’ai été journaliste (et je le suis toujours), une reportrice qui a été témoin de guerres, de révoltes, qui a pris le pouls de nombreuses sociétés dans le monde entier, une intervieweuse de luxe qui a recueilli le témoignage de nombreuses personnalités d’importance vitale pour l’Histoire universelle contemporaine. » Elle a trouvé dans le théâtre un autre moyen de continuer à « prendre le pouls » de l’état de notre monde actuel et d'écrire sur ce qui devrait nous indigner. 

 Son théâtre, son travail de recherche, de journaliste et son propre parcours de vie en tant que femme créatrice sont clairement liés dans son activisme culturel, politique et civique. Elle a été en particulier présidente, pendant douze ans, du Comité pour l’égalité des chances en matière d'emploi et elle est membre de la Commission du théâtre de la Communauté de Madrid de l’UNESCO. 

 Dans son théâtre, elle aborde principalement les composantes d’une société patriarcale qui ne reconnaît aux femmes qu’une existence de seconde zone, et montre comment les résidus de ces représentations et croyances continuent d’opérer dans la société espagnole actuelle. Plus largement, son théâtre traite de la violence et des droits de l’homme.