Exposition de Gabriel Marian "Le désir du texte" : peinture et poésie

Événement passé
4 11 avril 2019

Du 5 au 11 avril 2019 a lieu à l'Hôtel de Ville l'exposition "Le désir du texte" de Gabriel MARIAN organisée par Ville de Strasbourg en partenariat avec la Représentation Permanente de la Roumanie auprès du Conseil de l’Europe avec le soutien du Département d’Études roumaines.

Le vernissage de l’exposition se tiendra le 4 avril, à 18h, à l'Hôtel de Ville (entrée au 9, rue Brûlée).

Le 8 avril, à 15h30, aura lieu une lecture de poèmes en roumain, français et italien par les étudiants de la Faculté des Langues et de la Faculté des Lettres. Seront lus des poèmes de Lucian Blaga, Ana Blandiana, Nichita St?nescu, ?tefan Augustin Doina?, Marin Sorescu, Mallarmé, Baudelaire, René Char, Reverdy, Michelangelo, Alessandro Baricco ...

 

L’École de peinture de Cluj, gravitant autour de l’Université de Beaux-Arts et de grands espaces d’art contemporain comme la Fabrique de pinceaux et le Centre d’Intérêt, est devenue fameuse par des noms comme Adrian Ghenie, Ciprian Mure?an ou Serban Savu, actuellement exposés au Centre Pompidou, dans le cadre de la Saison croisée France-Roumanie. Formé à la même école, participant aussi à l’histoire de la Fabrique de pinceaux, Gabriel Marian tente, par ses projets artistiques, une sortie de l’imaginaire et de l’esthétique post-communistes à travers l’exploration de sujets et d’une palette moins sombres, mais tout aussi complexes.

Il assume également une activité de promoteur des jeunes talents de l’art roumain contemporain à travers son activité de curateur et de galeriste (fondateur de la Galerie Nano au Centre d’Intérêt, Cluj).

Attiré depuis longtemps par la frontière fluctuante entre abstraction et figuration, Gabriel Marian l’approche actuellement par le biais des rapports entre écriture(s) et image. En partant surtout de la richesse visuelle des calligraphies, l’artiste propose une série d’œuvres qui tissent ensemble écrits et représentations plus ou moins figuratives et qui entrent souvent dans une danse des citations à la fois textuelles et visuelles. Certaines compositions partent d’une reconstruction d’œuvres classiques ou d’images familières à l’aide de strates superposées d’écriture, tout en posant un regard décalé sur l’histoire de l’art roumain et mondial. D’autres fois, les peintures se détachent de toute citation et créent des mondes imaginaires où la ligne et la couleur séduisent par leur chorégraphie subtile.

Une partie des œuvres sera exposée pendant la semaine du 15 au 18 avril au siège de l’APE (Association Parlementaire Européenne) Villa Schutzenberger.