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2009

  • Emanuele CUTINELLI-RENDINA
    Guicciardini, « I Sestanti », Roma, Salerno Editrice, 2009, 384 p. [monographie]
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  • Emanuele CUTINELLI-RENDINA [édition et commentaire d'une correspondance inédite]
    Benedetto Croce - Lienhard Bergel, Carteggio 1948-1952, a cura e con introduzione di Emanuele Cutinelli-Rendina, Napoli, Istituto italiano per gli studi storici, 2009, 46 p.
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  • Hélène LENZ et Lydia MIHOVA (coord.)
    Voisins,frontières, ouvertures : Roumanie/Bulgarie, revue reCHERches, N°3, automne 2009
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  • Vincenza PERDICHIZZI
    Lingua e stile nelle tragedie di Vittorio Alfieri, Pise, ETS, 2009.
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  • Isabelle RECK et Edgard WEBER (ss dir.)
    De maux en mots : parcours hispano-arabes, revue  reCHERches, N°2, printemps 2009
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  • Franco PIERNO et Guido Bellatti Ceccoli (éd)
    Italofonie. Risvolti identitari e culturali della lingua italiana nel piccoli Stati e nelle realtà territoriali esigue. Atti della gionata di studi internazionale del 15 marzo 2007 (Consiglio d'Europa). Prefazione di Nicoletta Maraschio presidentessa dell'Accademia della Crusca, Strasbourg, Publications du Conseil de l'Europe, 2009.

 

Vincenza PERDICHIZZI, Lingua e stile nelle tragedie di Vittorio Alfieri

V. Perdichizzi, Lingua e stile nelle tragedie di Vittorio Alfieri, Pise, ETS, 2009.

La fin de l'apprentissage poétique d'Alfieri peut être située entre 1782 et 1783, quand il met en scène à Rome son Antigone et publie la première édition de ses tragédies (Pazzini, Sienne, 1783), qui suscite un important débat sur le style archaïque et disharmonique de ses pièces. Après avoir analysé la révision à laquelle Alfieri soumet ses tragédies dans le passage de la princeps de 1783 à l'édition Didot de 1789, pour modérer les traits les plus hardis de son écriture sans pour autant contrevenir à sa propre poétique, on cherche à discerner les caractéristiques les plus marquantes de son style à travers un examen linguistique (phonétique, morphologie, syntaxe, lexique) qui prend en compte l'usage codifié par les dictionnaires, les grammaires, etc. qu'Alfieri utilisait, et par les choix des écrivains contemporains. Les solutions stylistiques adoptées sont expliquées en fonction de la déclamation orale des tragédies, scandée dans les « copioni » manuscrits de Montpellier, utilisés pour les représentations privées, lors desquelles le poète s'exhibait comme acteur de ses propres pièces. Une comparaison avec l'écriture de Métastase et celle de Racine (élaborée par le biais des catégories de Spitzer), anti-modèles par excellence du théâtre d'Alfieri, permet de mieux dessiner le contexte dans lequel celui-ci opère et d'évaluer la nouveauté que représente son théâtre.

Comptes rendus sur cet ouvrage
> par C. Forno, Il Platano, XXXIV, 2009.
> par A. Dardi, Seicento e Settecento, V, 2010, p. 170-174.
> par D. Donati, Revue des Etudes Italiennes, 55, nos 3-4, 2009, p. 415-416.

Autres travaux de Vincenza Perdizzi sur ce thème et comptes rendus sur ses travaux

>>V. Perdichizzi, « Le Rime alfieriane e il Canzoniere petrarchesco »
Italianistica, XXXV, 2, 2006, p. 27-50.

> Compte rendu par A. Fabrizi, La rassegna della letteratura italiana, 2007, 1, p. 304-305.
> compte rendu par A. Bellato, Stilistica e metrica italiana, 2008, 8, p. 355-356.

>> V. Perdichizzi, « Gli estratti senecani del ms. Laurenziano Alfieri 4 »
Giornale Storico della Letteratura Italiana, CLXXXIV, Fasc. 605, 2007, p. 71-110.

> Compte rendu par A. Fabrizi, La rassegna della letteratura italiana, 2008, 1, p. 320-321.

Emanuele CUTINELLI-RENDINA : Guicciardini

CUTINELLI-RENDINA, Emanuele, Guicciardini, Roma, Salerno Editrice (« I Sestanti »), 2009, 327 p.

Les travaux publiés depuis un demi siècle sur le grand historien florentin, certes importants, sont de nature essentiellement ponctuelle, visant certains aspects de son œuvre : la pensée politique et constitutionnelle, l'historiographie, les correspondances, les oraisons fictives, certaines étapes de sa biographie, sa formation juridique, etc. Tout en gardant une ambition scientifique, la présente monographie aborde tous les aspects de l'oeuvre et de la personnalité de François Guichardin à la lumière des acquisitions de la critique la plus récente. Une ample étude biographique, particulièrement opportune pour un homme qui a toujours nourri son écriture par l'action, est suivie d'autant de chapitres consacrés à la pensée politique née de l'expérience diplomatique, à cet incunable de l'écriture du moi que sont les Ricordi,à la langue novatrice de sa prose, ainsi qu'à l'histoire de la critique du milieu du XVIe siècle à nos jours. Ainsi au fil des pages Guichardin n'apparaît plus seulement comme l'auteur de deux grands chefs-d'œuvre, l'Histoire d'Italie et les Ricordi, mais également comme un auteur très complexe et tourmenté qui, n'ayant jamais été ni voulu être un lettré, a néanmoins géré toute sa vie active avec une sévère discipline intellectuelle et littéraire.