Journées d'études consacrées à Juan Mayorga > 19 et 20 novembre 2014

Théâtre et violence
Journées d'études autour de la dramaturgie de Juan Mayorga

En présence de Juan Mayorga

Avec des interventions de :
Gabriela Cordone (Univ. de Lausane)
Manuel Aznar Soler (Univ. Autonma de Barcelone)
Emilio Peral Vega (Univ. Complutente, Madrid)
Mónica Molanes (Université de Vigo)
Claire Spooner (Univ. Toulouse-Le Mirail)
Refugio Chávez (Univ. Complutense et Institut Ortega y Gasset, Madrid)
Zoe Martín Lago (Univ. de Salamanque)

Date > 19 et 20 novembre 2014
Lieu > Université de Strasbourg
Pour en savoir plus

Responsables scientifiques
Erwan Burel (EA4376-C.H.E.R.)
Carole Egger (EA4376-C.H.E.R.)

Organisation (EA4376-C.H.E.R.)
Erwan Burel
Carole Egger
Cristina Oñoro
Isabelle Reck

 

Les journées d’études du mercredi 19 et du jeudi 20 novembre 2014 seront consacrées au  théâtre du dramaturge madrilène Juan Mayorga (1965-) et plus particulièrement à  la notion de violence qui traverse une grande partie de ses pièces.

L’originalité du traitement de la violence dans son théâtre réside dans le fait qu’est très souvent adopté un point de vue historique et/ou social qui acquiert d’ailleurs une forte dimension philosophique. La philosophie de Walter Benjamin, un des penseurs les plus brillants du XXe siècle, est une des influences majeures de la production dramatique de Juan Mayorga, docteur en Philosophie avec une thèse intitulée Révolution conservatrice et conservation révolutionnaire. Politique et Mémoire chez Walter Benjamin. Ces journées, auxquelles participeront des spécialistes et des non-spécialistes du théâtre de Juan Mayorga, offriront une ample réflexion autour du thème proposé.

Nous aurons aussi l’immense honneur de recevoir le dramaturge en personne qui donnera une conférence inaugurale.

Enfin, trois autres activités seront proposées dans le cadre des journées :

  • Une rencontre à la librairie Gallimard de Strasbourg à l’occasion de la publication d’une édition critique de deux pièces de Juan Mayorga (La tortue de Darwin et Hamelin) par le professeur Emilio Peral Vega ;
    Et rencontre avec Claire Spooner à l'occasion de  la publication des oeuvres de Juan Mayorga aux Editions La Uña Rota "Teatro 1989-2014".
     
  •  Un atelier de traduction théâtrale et une rencontre-débat avec les membres des compagnies.
     
  •  Une représentation, le 19 novembre 2014, de Animaux nocturnes (pièce de Juan Mayorga, traduite en français par Les insomniaques) par les compagnies Ultreia et El Aedo.
    Ultreia,  compagnie de théâtre universitaire de l’Université de Salamanque, et, El Aedo,  Compagnie de théâtre professionnelle madrilène. Pour en savoir plus (pdf)
    Cette action théâtrale est soutenue par le Service Universitaire de l'Action Culturelle (SUAC), le CROUS-Culture-Actions, et le SVU(FSDIE).

Pour en savoir plus

Les genres sexués dans le théâtre méditerranéen contemporain > 6-7 novembre 2014

Responsables scientifiques : Vincenza Perdichizzi et Francesco D'Antonio

Le colloque proposé s’inscrit dans le projet de réseau thématique international sur Les espaces sexués. Un projet auquel adhèrent  les Universités de Lille3, Paris8, Paris Sorbonne, l’INALCO, l’Université de Dijon, L’université de Lorraine, l’Université de Limoges, l’Université de Haïfa (Israël), l’Université de Tübingen (Allemagne), l’Université de San Sebastián (Espagne), l’Université Ca’ Foscari (Italie), l’Université de Salonique (Grèce), l’Ecole française d’Athènes, le Centre Recherche Français de Jérusalem (CRFJ), le College de Safed.

Descriptif :
Les espaces sexués
est un projet international et interdisciplinaire qui vise à approfondir les études sur les  genres sexuels dans les différents domaines artistique, littéraire, social, politique, religieux  et psychanalytique. Le thème des espaces sexués implique la notion de genre en tant qu’identité construite par l’environnement social, ainsi que les rapports de sexe tels qu’ils sont façonnés par la culture et l’histoire. La perception de l’être humain dans sa dimension spatiale, voire sa définition même par rapport à l’espace touche à la question de l’altérité. Les définitions de lieux comme la frontière, le seuil, la zone, le territoire constituent des repères pour la question du rapport à l’autre. La notion de frontière  induit la distinction entre différence et altérité, qui constitue l’une des clés de la philosophie contemporaine.

La différence des sexes, comme fondement de la vision et de la division du monde apparaît comme étant la source de toutes les oppositions fondamentales créées par la raison humaine. Chaque système culturel repose sur des colonnes de contraires ayant pour origine une division sexuelle, qu’elle soit supposée fonctionnelle ou biologique. Le brouillage des genres, amorcé dès l’époque romantique, redéfinit les espaces, trace de nouveaux territoires, et, dans un modèle empreint de post-modernisme, se pose le problème de la reterritorialisation. Devant la difficulté à déterminer la frontière entre l’Un et l’Autre, entre le masculin et le féminin, les philosophes contemporains parlent de diversité plutôt que de polarité.

La typologie sexuée de l’espace social s’énonce aussi en termes de polarité spatiale dans une relation de complémentarité. Si dans les sociétés traditionnelles, les oppositions masculin-féminin sont plus sensibles, le rôle que joue la différence des sexes dans l’organisation des espaces domestiques et publics est encore significatif d’une conception « complémentaire » de la différenciation sexuée.

Le domaine de la création artistique est sans doute le laboratoire où sont susceptibles de se dissoudre les oppositions. Notre colloque propose une réflexion sur la représentation, la construction et l’interaction des genres sexués (femmes, lesbiennes, hommes, homosexuels, travestis, transgenres …) dans l’espace théâtral méditerranéen et proche-oriental. En déclinant la notion d’espace à la fois au sens des différentes réalités géographiques et du lieu de la fiction théâtral, on essayera d’analyser les pièces contemporaines et les réécritures et les réinterprétations des pièces classiques dans une optique privilégiant les rapports entre les sexes, avec une attention particulière aux zones de superpositions et d’hybridisme (échanges, rôles féminins joués par des hommes et vice-versa… ) à l’exploitation et à la contestation des stéréotypes, aux symboles et aux fonctions réservés aux différents genres. La scène théâtrale, lieu par antonomase  du contraste et de l’affrontement, s’ouvrirait-elle à la liquidité baumanienne, se configurant aussi comme un espace neutre et changeant ? ou bien, serait-elle le miroir d’une société gardant une séparation polarisée, qui s’estompe dans les terrains vagues de la marginalisation ?

Théâtralité (s) > Colloque international (C.H.E.R.-G.E.O) > 15-17 octobre 2014

Resp. sc. > Carole Egger, Cristina Oñoro et Sakae Giroux

En collaboration avec les études japonaises et l'équipe du G.E.O.

S’interroger à nouveau sur le concept de « théâtralité » implique, à l’heure où la contemporanéité théâtrale a modifié les spécificités du théâtre au point de les rendre méconnaissables, de se poser la question de la nature même de ce que l’on entend par « théâtre ». Ce n’est peut-être pas un hasard si récemment la question « Qu’est-ce que le théâtre ?» a fait l’objet d’un ouvrage de plus de 1000 pages (C. Biet, C. Triau). Parallèlement au développement des recherches dans le domaine de la littérature et des arts du spectacle, l’emploi du terme « théâtralité » s’est généralisé au point d’envahir tous les champs de la connaissance et en particulier, celui des arts visuels (danse, cinéma, photographie, peinture). Cet usage inflationniste n’impose-t-il pas, afin de lui rendre son caractère opératoire, d’examiner à nouveau ce concept en   revenant aux fondamentaux ?

Peut-on encore parler, d’une « essence du théâtre » (H. Gouhier), qui renseignerait des formes dramaturgiques aussi éloignées que l’esperpento de Valle-Inclán, le théâtre brechtien, les dramaturgies de l’absurde, le théâtre de masques ou de marionnettes ou encore, le nô japonais ? Au-delà même du théâtre, la théâtralité conserve-t-elle une dimension anthropologique apte à informer le mode de fonctionnement des communautés humaines (Evreinov) ou encore le mode opératoire de la pensée (Derrick de Kerckhove) ? Quelles conclusions en tirer quant aux caractéristiques de « ce serpent de mer » (A. Rykner), un peu monstrueux, un peu mythique, fuyant et difficilement appréhendable qu’est la théâtralité ?

Doit-on chercher à la débusquer à partir de la sphère de production d’un texte ou d’un spectacle ? Fait-elle forcément l’objet d’un procès intentionnel de la part du/ des créateurs ?

Faut-il plutôt en relever la trace dans cet espace intermédiaire entre scène et salle, à partir du mode de fonctionnement du théâtral (parole en mouvement mise en scène par le corps d’un acteur (Michel Bernard), mise en scène, improvisation, « écriture de plateau », performance, représentation vs présentation, etc.)

Toutes les poétiques théâtrales qui se sont succédé au cours de l’Histoire ayant eu pour objectif ultime de favoriser la relation scène/salle –même si la nature de cette relation diffère souvent–, l’espace privilégié pour l’appréhender ne se situe-t-il pas dans la sphère de la réception, du côté du spectateur censé l’apprécier au premier chef ? Josette Féral, qui interroge également le concept du point de vue de ses rapports avec la performativité, en fait  le résultat « non seulement d’un "acte de reconnaissance" mais aussi de "création" de la part du spectateur ». Mais,  quelle est ici la part du subjectif, de l’insaisissable ?

Depuis le début du XXème siècle, les théoriciens ont fait valoir que le texte n’est premier –par rapport à la scène– que dans la tradition occidentale et encore, uniquement si on limite celle-ci aux dramaturgies aristotéliciennes au sens large, c’est-à-dire, comme dirait Florence Dupont, aux dramaturgies qui, depuis la Renaissance, sont dominées par le logos. Qu’induit la nature du spectacle quant à la théâtralité,  selon que celui-ci  invite à la participation et à la communion –comme dans le théâtre des fêtes du moyen âge, de la farce ou des traditions orientales– ou bien au contraire qu’il incite à la réflexion et à la distance critique ? La fonction sociale du théâtre –endoctrinement (théâtre religieux ou politique), divertissement ou évasion, critique sociale ou politique- infléchit-elle la théâtralité dans un sens ou un autre ? 

De quel poids pèse en outre ce contexte géographique, sociopolitique, culturel et temporel non seulement sur la détermination de la dramaturgie mais également sur la place accordée par celle-ci à la question du sens, à la dimension idéologique et/ou esthétique, aux idées ou aux affects ? La théâtralité peut-elle s’affranchir de la communication ? Est-elle forcément liée aux structures symboliques de la signification (Erika Fischer-Lichte) ?

Existe-t-il, de fait, autant de théâtralités qu’il existe de formes dramaturgiques (moyenâgeuse, baroque, romantique ; dramaturgie réaliste, symboliste, poétique ; dramaturgie de l’absurde, postmoderne, post-dramatique) ? Y a-t-il une théâtralité propre aux formes orientales : Nô, Bunraku, Kabuki, etc. Quels sont, s’ils existent, les points de convergence entre les deux traditions ? Michel Corvin dit que :

 

Si l’on parvenait à cerner les conditions minimales, à la fois nécessaires et suffisantes, du fonctionnement théâtral, on saurait ce qu’est la théâtralité, étant entendu que cette notion, toute abstraite qu’elle est, est évolutive et inscrite dans l’histoire ; étant prévisible aussi, a contrario, qu’il n’y a peut-être qu’une différence de degré, non de nature, entre les manifestations divergentes de la théâtralité.

 

Il s’agira dans ce colloque de tenter une approche de ce que sont ces « conditions minimales, à la fois nécessaires et suffisantes » à l’émergence de la théâtralité. Peut-on déterminer un plus petit dénominateur commun, à travers le temps, l’espace, voire les genres, dans ce concept particulièrement mouvant qu’est la théâtralité d’une forme à l’autre ? La confrontation entre Orient et Occident devrait permettre, sinon d’infirmer ou de confirmer, du moins de questionner l’affirmation selon laquelle la différence est bien de degré, et non de nature, entre les manifestations divergentes de la théâtralité.

 

Ce colloque est le deuxième volet d’un programme qui a commencé au Japon, à l’Université Waseda de Tokyo en novembre 2012. Il est réalisé dans le cadre du projet IDEX PLaTEaU-OO/XXIe siècle (Plateforme pour les Langues et les Théâtres Étrangers à l'Université  de Strasbourg, Orient-Occident, XXIe siècle ). Il est le fruit de la collaboration entre deux équipes de recherches : le GEO (Groupe d’études orientales, slaves et néo-helléniques) et le CHER (Culture et Histoire dans l’Espace Roman).

 

Programme

 

Spectacle de clôture du colloque : conférence dansée d'Emmanuel Sandorfi

 

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Théâtre et performance > colloque > 1-4 octobre 2014

Responsables scientifiques

Nicolas Fourgeaud (École Supérieure des arts décoratifs)
Sylvain Diaz (EA3402-A.C.C.R.A.)
Begoc Janic (EA3402-A.C.C.R.A.)
Cristina Oñoro (EA4376-C.H.E.R.)
Isabelle Reck (EA4376-C.H.E.R.)

> Avec la collaboration d'Oscar Cornago Bernal (CSIC, Madrid)
Quelques-uns de ses travaux en ligne > lien Dialnet
> et la présence d'Esther Ferrer, pionnière de l'art de la performance en Espagne
Site d'Esther Ferrer > http://www.estherferrer.net/

Descriptif

Nous envisagerons la relation théâtre/performance, arts visuels/arts du spectacle sous un angle à la fois historiographique (sources, généalogies, déconstruction de certaines idées reçues) et théorique (mise en crise du médium, archéologie de la terminologie du spectacle) autour de la nature de ces relations : le dépouillement de la presse française des années soixante témoigne en effet d’une difficulté de “catégorisation” de la performance au moment de son émergence. Cela est logique puisque l’on manquait alors d'"étiquettes” pour qualifier les arts de l’action mais, ce qui est à noter, c’est que les critiques ont dès lors eu tendance à ranger la performance dans les rubriques “théâtre” des revues artistiques. Cela s’explique en partie par les liens que l’on pouvait alors entrevoir entre la performance/l’art corporel et les pratiques du Living Theater et du théâtre de Jerzy Grotowsky qui étaient alors relativement bien connues en France. Pourtant les artistes plasticiens concernés n’étaient, en réalité, que peu intéressés par le théâtre ; ils venaient de la peinture et de la sculpture. Au contraire, même, très vite, les artistes de la performance ont rejeté la terminologie du spectacle : des termes comme "mise en scène", "spectaculaire", "théâtralité" ont été totalement bannis par les artistes. Du point de vue de l’histoire et de la théorie de la performance, il semble y avoir une sorte de double-bind, un chiasme et des zones d’ombres qui demanderaient à être éclairées et des “mythes” qui demandent à être déconstruits.

A estas alturas ya es posible enfocar el concepto de performance como un concepto de época, uno de esos términos clave que en un momento determinado de la historia vienen a resolver muchas cosas, o al menos a sintetizar muchas de las cuestiones sociales y artísticas que están en el aire.
¿No  estaríamos ya entrando en otro momento, al menos en cuanto a epistomología o marcos de referencia de las humanidades ? Básicamente, parece que el término de performance funciona en oposición o conflicto con el de representación, pero esta pareja de opuestos presentación-representación o acción y relato, puede verse reformulada desde nuevos contextos que plantean otras preguntas.
Lo que se investigará tanto al nivel de las teorías culturales y el mismo auge histórico de los "performance studies", como a nivel de las prácticas   artísticas.

Les femmes créatrices dans les arts et les arts de la scène (XXe-XXIe) > Strascènes hispaniques > 4-8 février 2014

Dans le cadre du programme IDEX-Plateau-OO-XXI, une semaine d'activités et de manifestations scientifiques, didactiques et artistiques aura lieu du 4 au 8 février 2014. Cette semaine est consacrée aux femmes créatrices dans les arts et les arts de la scène dans le monde hispanique, et est placée sous le signe de Eleonora Carrington que le destin conduisit dans un hôpital psychiatrique de Santander (Cantabrie, Espagne) avant sa fuite vers le Mexique où elle est décédée en 2011.

Depuis 2010, l'équipe du C.H.E.R.-EA4376 organise une semaine, "Strascènes hispaniques 2014",  consacrée aux arts de la scène dans le monde hispanophone, qui réunit auteurs, metteurs en scène et chercheurs.


Programme complet

Un programme de colloque, de table ronde, de spectacles et d'ateliers  sont proposés au cours de cette semaine, quatrième édition de "Strascènes hispaniques 2014", articulée autour de la  thématique "Les femmes créatrices dans les arts et les arts de la scène face à la crise (XXe-XXIe siècles) en lien avec le programme soutenu par la MISHA et porté par  l'équipe du C.H.E.R. : "Hybris et catastrophe : les arts de la scène face à la crise XX et XXI e siècles"

> Un colloque international > Pénélope(s) en crise > 5, 6 et 7 février
organisé dans le cadre du programme "Hybris et catastrophe : les arts de la scènes face à la crise (XX-XXIe"), soutenu par la M. I.S.H.A. :" Les femmes créatrices dans les arts de la scène face à la crise  (XX-XXIe, Espagne"
Collège doctoral européen > Amphithéâtre
Sous la direction d'Isabelle Reck et Cristina Oñoro

> deux  tables rondes réunissant les sept auteures espagnoles invitées représentant les différentes générations qui se sont succédé depuis la fin du franquisme

> des ateliers de pratique théâtrale et de  didactique de l'espagnol à partir de pratiques théâtrales et artistique


> une lecture dramatiques
La novia del viento ou Leonora Carrington une artiste dans la tourmente
Pati Domenech (auteur et metteur en scène) et María Vidal (actrice)
Abrego Teatro, Cantabrie, Espagne

> un récital poétique : Rosana Acqueroni et Ana Rosetti

Auteures espagnoles invitées

  • Angels Aymar
  • Lidia Falcón
  • Lourdes Ortiz
  • Itziar Pascual
  • Laila Ripoll

Poètes invitées

  • Rosanna Acquaroni
  • Ana Rosetti

Strascènes hispaniques 2014
Responsables scientifiques
Carole Egger, Cristina Oñoro et Isabelle Reck (EA4376)

Collaborateurs et directeurs artistiques
Pati Domenech et María Vidal (Compagnie Abrego teatro, Espagne)

Programme complet Strascènes hispaniques 2014